Les centres que nous aidons au Népal:

La Maison d’Accueil et d’Education (MAE)

 

La MAE Sri Aurobindo Yoga Mandir se situe au Népal, et se développe aujourd’hui sur trois sites dans différentes parties du pays. Le premier, situé dans les collines verdoyantes à quelques kilomètres du centre de Kathmandu, a été fondé il y a 24 ans, en 1993. Le second a vu le jour au sud du pays, dans le Teraï, en 2003, et le dernier, dont la construction a démarré en 2013 et n’est pas encore terminée, est niché à 2000m d’altitude dans la province reculée de Gulmi.

Environ 160 enfants et une quarantaine d’adultes y sont accueillis et forment cette petite communauté, ou plus exactement cette grande famille hors du commun. Certains enfants sont orphelins, et les autres ont été confiés par leurs familles, trop pauvres pour les nourrir et les éduquer, et vivant souvent dans des parties très reculées de ce pays montagneux, isolés de toute structure éducative ou sanitaire. Les adultes sont pour la plupart en lourde difficulté sociale, jeunes filles avec un bébé né hors mariage et rejetées par leur famille, femmes accompagnées de leurs enfants battus par un époux alcoolique, ou personnes âgées abandonnées dont personne ne souhaite prendre soin, parfois également accompagnées d’un petit-enfant rejeté après la séparation de ses parents. 

 

 

La MAE est aussi un ashram, un « lieu d’efforts », c’est à dire un lieu spirituel où l’on s’efforce par le travail à devenir meilleur. Un lieu spirituel mais non religieux : les enfants peuvent être hindous, bouddhistes ou chrétiens, et sont libres de pratiquer leur religion s’ils le souhaitent. Aucun dogme, aucune croyance ne leur est imposée, mais leur éducation revêt une autre dimension que simplement formelle et pratique : il apprennent à travailler pour le bien de tous, avec modestie et sans attachement, dans le respect et l’amour de l’autre dans sa différence. D’où ce souci d’égalité et ce détachement vis à vis des castes, des préjugés et des superstitions. Ayant à coeur que les enfants reçoivent les outils nécessaires pour devenir des citoyens modèles, utiles, honnêtes et oeuvrant pour le bien commun, Ramchandra leur laisse pourtant une totale liberté : son devoir, dit-il, est de donner aux enfants la meilleure éducation possible; c’est à chacun d’entre eux de décider ensuite ce qu’il en fera.